Comment effectuer un remplacement de généraliste quand on est jeune médecin ?
Le ratio patient médecin est relativement faible. Les gouvernements des pays organisés déploient constamment des efforts pour palier à ce déficit. Renforcer l’équipe médicale est un défi qu’ils essaient de relever tous les jours. Dans cette optique, de jeunes médecins sont autorisés à intégrer l’effectif des généralistes et peuvent les remplacer en cas de besoin. Toutefois, l’installation jeune médecin ne se déroule pas sans règles, bien évidemment !
Qu’entendre par jeune médecin ?
Qui dit jeunesse fait allusion au jeune âge d’un individu, il en est de même dans le contexte de la médecine. Disons que par jeune médecin, nous pouvons comprendre jeunesse de l’individu ou du médecin et jeunesse dans le statut de médecin, c’est-à-dire par rapport à l’ancienneté. En effet, l’on parle de jeunes médecins parce qu’il s’agit d’étudiants en médecine. Ces derniers sont souvent âgés de moins de 35 ans.
Le jeune médecin est, en d’autres termes, l’étudiant médecin apte à assister, voire à remplacer un généraliste. Puisqu’il n’est pas encore un médecin chevronné, l’étudiant en médecine est considéré comme débutant, quoi qu’il fasse. Par conséquent, sa carrière est aussi très jeune.
Tous les jeunes médecins peuvent-ils remplacer un généraliste ?
Vu que le remplacement d’un médecin est réglementé, comme signifié en amont, cela sous-entend plusieurs facteurs. Avant tout, la réglementation, or s’il y a règlement, c’est qu’il y a conditions préalables, et qui dit condition dit profil adéquat, car il faut être méritant et qualifié.
Quoi qu’il en soit, le tout est régi par la loi relative à la santé publique. Aussi, l’installation jeune médecin ne se fait jamais au hasard. En France, elle est souvent temporaire et pour avoir le profil requis, il convient de remplir les conditions fixées par la loi. Ce qui signifie clairement que tous ne peuvent le faire.
Comment remplacer légalement un généraliste, étant jeune médecin ?
Pour ce faire, les conditions prévues par la loi s’organisent autour de 4 axes à savoir :
- les dispositions générales légales ;
- les contrats ;
- les licences de remplacement ;
- les autorisations de remplacement.
Pour être plus explicite, voici assez succinctement, ce en quoi ces mesures législatives consistent.
Au titre des dispositions générales légales
- disposer d’un diplôme d’études de deuxième cycle en médecine. Ce parchemin doit avoir été décroché lors d’études médicales en France, sinon posséder un diplôme équivalent si obtenu en dehors de la France, soit en Union européenne ;
- faire partie des étudiants ayant validé la totalité des semestres du troisième cycle liés à leur spécialité.
Au titre des contrats
Les contrats sont indispensables pour remplacer un généraliste et doivent être validés par le Conseil départemental responsable. Aussi, il faut procéder dans les délais à la demande d’immatriculation, auprès d’une Union de Recouvrement des cotisations de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales (URSSAF). Le délai dont il est question est de huit jours.
Au titre des licences de remplacement
Les licences de remplacement s’acquièrent auprès de tout Conseil départemental de l’Ordre des médecins. Leur délivrance est soumise à condition (voir organe responsable pour plus de détails).
Au titre des autorisations de remplacement
Celles-ci sont jointes aux licences de remplacement et permettent aux jeunes médecins répondant aux critères légaux, de remplacer des généralistes pendant au plus six mois.